J'ai compulsivement griffonné des milliers de phrases de récupération vides à travers le monde pendant des années - sous des pierres, derrière des bancs, au sommet de toits. Au début, j'ai envisagé de laisser quelque chose dedans, mais j'ai réalisé que je préférais la futilité d'un vecteur vide de valeur théorique rendu inutile par la connaissance mutuelle. Il n'y a aucun moyen de savoir combien (s'il y en a) ont été accédées, bien que je surveille les adresses et aucune n'a encore reçu un seul wei. Elles ne sont qu'une goutte infinitésimale dans un vaste océan de 340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 211 456 phrases valides de douze mots que j'ai gravées dans le monde physique sans raison particulière.